Festival des Cultures 2e Edition, au Parc Chaussy
Samedi 2 et dimanche 3 Juillet
Entrée libre
Deux journées dans une ambiance familiale et multi générationnelle, autour du partage des cultures !
L’an dernier, vous avez été nombreux, mêlant avec passion les esthétiques musicales de tous les coins de notre planète. Animations pour les enfants, restauration exotique, expositions…pour le bonheur des petits et des grands.
Au programme, le 2 juillet :
- 𝐂𝐚𝐫𝐦𝐞𝐥𝐚 (𝐈𝐭𝐚𝐥𝐢𝐞)
- 𝐌𝐚𝐫𝐱 𝐒𝐢𝐬𝐭𝐞𝐫𝐬 (𝐁𝐚𝐥 𝐊𝐥𝐞𝐳𝐦𝐞𝐫)
- 𝐍𝐚𝐧𝐨𝐮 𝐂𝐨𝐮𝐥 (𝐌𝐚𝐥𝐢)
- et en tête d’affiche, samedi soir : 𝐌𝐚𝐧𝐚𝐮 (𝐑𝐚𝐩 𝐜𝐞𝐥𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞)
Au programme, le 3 juillet :
- 𝐌𝐨𝐧𝐢𝐜𝐚❜𝐬 𝐃𝐫𝐞𝐚𝐦 𝐐𝐮𝐚𝐫𝐭𝐞𝐭 (𝐉𝐚𝐳𝐳 𝐄𝐬𝐩𝐚𝐠𝐧𝐨𝐥)
- 𝐁𝐞𝐥𝐚𝐠𝐨̂ (𝐁𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐥)
- 𝐌𝐚𝐤𝐲 𝐑𝐚𝐬𝐭𝐚 (𝐌𝐚𝐝𝐚𝐠𝐚𝐬𝐜𝐚𝐫)
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Rendez-vous au parc Chaussy
22 Rue du Chêne – 77380 Combs-la-ville.
RER D, Bus 11 (arrêt : Marrache)
En savoir plus sur les groupes au programme
𝐂𝐚𝐫𝐦𝐞𝐥𝐚 (𝐈𝐭𝐚𝐥𝐢𝐞) / 𝟐 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭
¡Carmela! est un groupe à la croisée des genres et des mondes. Leur univers puise ses sources dans le groove cubain, l’afro-beat, et le rock. Formé en 2018, ¡Carmela! mélange les mondes et horizons pour créer cette unicité, portée par les différents talents que forme le groupe. De cette alchimie émerge une musique dansante, aux accents latins, dans un mélange de groove et de chanson mélancolico-joyeuses, tant en espagnol qu’en italien, anglais ou français… Musique latine, Pop, Rock ou encore Jazz Fusion, leur musique sait rendre heureux.
¡Carmela! c’est 4 membres qui ont su trouver leur place dans le groupe :
Pascal Vicart (basse), créatif sans limite, mêle à la perfection rythmique et mélodie aux influences afro-caribéennes, jazz soul ou funk. Les basses dansantes animent le groupe et embarquent le public.
Giovanni Miceli (voix) interprète les titres du groupe par sa voix rauque et atypique. Après 2 EP, entre Rock & Folk, le chanteur montre son talent en représentant le groupe et chante des textes aussi bien en français qu’en italien.
Timothée Bost (batterie) fut celui à l’initiative du groupe. Créateur et sound designer, il joue sur la frontière entre la musique et le bruit pour enrichir son jeu. Il ne suffit pas d’avoir des baguettes pour avoir des pouvoirs, néanmoins le jeu du batteur nous en fait douter.
Thierry Blanchard (guitare électrique) n’est pas nouveau à la musique du monde : maloya (Réunion), musiques guinéennes… mais pas seulement! Entre de nombreux projets rocks, funks, slam etc. le guitariste a préféré basculer vers les musiques vivantes, les jams, les rencontres.
Le groupe que compose ces hommes a su convaincre de nombreux publics et de nombreuses scènes : Fête de la musique Paris (75), La Comédia Montreuil (93), La Cantina Latina (91) et plus encore… ¡Carmela! sera présent lors du Festival des Cultures, mais pour le moment, vous pouvez visionner « ¡Carmela! – Charango » en cliquant sur la vidéo ci-dessous!
𝐌𝐚𝐫𝐱 𝐒𝐢𝐬𝐭𝐞𝐫𝐬 (𝐁𝐚𝐥 𝐊𝐥𝐞𝐳𝐦𝐞𝐫) / 𝟐 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭
Des mots hébreux « kli » et « zemer », qui signifient littéralement « instruments du chant », la musique Klezmer désigne la musique instrumentale des Juifs d’Europe centrale et de l’Est. Marx Sisters chante en Yiddish, langue qui fut parlée de l’Oural à la Roumanie en passant par l’Alsace et l’Italie. Une musique remplie d’émotions et d’histoire qui est jouée depuis de nombreux siècles et remise au goût du jour avec la musique d’aujourd’hui.
Fondé en 2013 à l’initiative de leur mère, Marx Sisters est au commencement 4 musiciennes. Une histoire de famille à laquelle se joint plus tard, un accordéon, une contrebasse, un banjo et un violon. Au total 4 à 7 klezmorim, parfois s’ajoutent une trompette, un bugle, un euphonium, et une batterie. Tantôt festif et joyeux, tantôt chargé et émouvant, le répertoire du groupe prend sa source au cœur de la chanson yiddish et de la musique klezmer. Chanté par 3 voix s’accordant à merveille, Judith (chant), Leah (chant) et Milena (clarinette, chant) Marx renouvellent le Bal Klezmer. Leur travail complémentaire et leur cohérence harmonieuse est remarquable : Judith nous ravit de sa joie et théâtralité, Leah porte une droiture et directive au groupe et Milena sait se montrer espiègle.
Le groupe de klezmorim comprend également Raphaël Setty (accordéon, piano), Charles Rappoport (violon), Benjamin Chabert (contrebasse, guitar, banjo, direction musicale), Richard Cailleux (batterie) et parfois Marc Bizzini (accordéon, piano) et Matis Regnault (contrebasse).
Marx Sisters sort son premier album « Oyf Der Tsung » qui signifie « sur le bout de la langue » en 2017. Plus récemment, le groupe sort leur album « Arum Dem Fayer », en français « Autour du feu », comportant 17 titres surprenant les uns des autres. L’exactitude et l’élaboration pointilleuse de leurs projets en résulte de deux albums magnifiques et étincelants.
Référence de la musique klezmer d’aujourd’hui, le groupe s’est produit plus d’une centaine de fois, dans toute la France (Paris, Lyon, Avignon, Sarreguemines…) dans de nombreux festivals dont Drom’N’Klez,également en Belgique, à Bruxelles, Liège…
Retrouvez Marx Sisters qui se produira lors du Festival des Cultures. Visionnez « Marx Sisters – Oy mame bin ikh farlibt » en cliquant sur la vidéo ci-dessous!
𝐍𝐚𝐧𝐨𝐮 𝐂𝐨𝐮𝐥 (𝐌𝐚𝐥𝐢) / 𝟐 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭
Bercée dans la musique depuis son plus jeune âge, Nanou Coul commence sa carrière comme chanteuse soliste dans son quartier natal de Faladié à Bamako (Mali). Au Mali, la musique est le vecteur de la vie culturelle.
Le Soninké est une langue mandée parlée principalement au Mali mais également en Mauritanie, au Sénégal, en Gambie… Avec environ 2 millions de locuteurs, le Soninké n’est néanmoins pas la langue la plus parlée du Mali; le Bambara est en fait une des langues nationales du pays, également la plus parlée, partagée principalement entre le Mali et la Côte d’Ivoire. La particularité de l’artiste est qu’elle chante mélodieusement ces deux langues. Issue d’une famille de noble, sa musique se rapproche des grands orchestres bambara. Elle aborde dans ses musiques et ses textes de nombreux thèmes importants tels que les enfants, l’éducation ou encore les femmes.
Après de nombreux projets, représentations et albums, elle se présente au public parisien au festival prestigieux Afrocolor en 1999. Elle se joint au projet de Mali Dambé Foly, la symphonie bambara, une tournée internationale avec Abdoulaye Diabaté, Neba Solo, Moriba Koïta, Djigui Traoré et Sibiri Samaké. Désormais installée à Paris depuis plusieurs années, Nanou se nourrit d’autres musiques et rencontre des musiciens aux influences très diverses. Une coopération avec Stéphane Rault donne naissance à un nouveau projet, aux nouvelles couleurs : flamenco, jazz, latin, classique… Nanou Coul 6tet est composé de Clara Noll (basse), Pascal Henner (percussions), Stéphane Rodot (djembé, doudouns) ainsi que Jean-Baptiste Colas (saxophone, flûte traversière). L’expérience et l’inspiration de chacun, accompagné de la voix unique de Nanou Coul aboutit à la genèse d’un projet hors norme à (re)découvrir au Festival des Cultures.
Visionnez la vidéo tournée à L’Oreille Cassée « Nanou Coul – Kélémagni » en cliquant sur la vidéo ci-dessous!
𝐌𝐚𝐧𝐚𝐮 (𝐑𝐚𝐩 𝐜𝐞𝐥𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞) / 𝟐 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭
Depuis 1998, Manau nous entraîne dans son univers par ses textes et ses contes intemporels. Le succès de « La Tribu de Dana » et de l’album « Panique Celtique » ouvrent le premier chapitre d’une histoire qui comprendra dix albums dont sont extraits « Ma reine » et « Tout le monde est là », coup de chapeau à un public dont la fidélité ne s’est jamais démentie.
Voilà vingt ans que Manau avance avec son originalité, ses histoires et ses musiques. Formé autour de Martial Tricoche et Cédric Soubiron, Manau est un groupe de hip-hop, de slam et rap d’inspiration celtique français. Martial est inspiré depuis l’enfance de celtitude et de « héroïc fantasy » tandis que Cédric échantillonne des musiques jazz-funk. Tous deux d’origine bretonne, ils mélangent à la perfection les univers dans lesquels ils ont grandi, ceux qu’ils ont confectionnés, et l’univers breton qui leur est cher. Étant né et ayant grandi dans le 93, Martial a commencé à écrire ses textes en les éloignant de son horizon quotidien « … les cités sont devenues des châteaux, les ronds-points des plaines, mes potes des guerriers ». Cédric l’a rejoint, s’est acharné à échantillonner des musiques celtiques pour accompagner les rimes de son complice de toujours.
Le groupe sort leur premier single « La Tribu de Dana » en mai 1998. La suite vous la connaissez : se classant immédiatement n*3 des ventes en France avec plus d’un million d’exemplaires et 65 millions de vues. S’en ai suivi que des succès que nous n’avons besoin de nommer, tel que l’album « Panique celtique », composé de onze titres alternant des évocations des cultures bretonne et celtique. Nombreuses dates et tournées, des récompenses, des festivals, des zéniths pleins à craquer… Manau continue de nous offrir d’incroyables albums, de nous partager la beauté de la musique celtique et de la culture bretonne.
Manau se produira au Festival des Cultures, samedi 2 juillet à 21h30! Pour le moment, visionnez « Manau – Si j’ai tort » en cliquant sur la vidéo !
𝐌𝐨𝐧𝐢𝐜𝐚❜𝐬 𝐃𝐫𝐞𝐚𝐦 𝐐𝐮𝐚𝐫𝐭𝐞𝐭 (𝐉𝐚𝐳𝐳 𝐄𝐬𝐩𝐚𝐠𝐧𝐨𝐥) / 𝟑 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭
Quatre musiciens talentueux, Monica’s dream quartet, c’est le rêve d’un monde apaisé et multicolore. Aux sonorités celtiques rapportées d’Ecosse s’ajoute l’énergie rythmique de la Nouvelle Orléans et la légèreté des chants d’oiseaux colombiens. L’ancrage est en France, auprès des arbres de la Forêt des Trois Pignons, en Seine-et-Marne. Monica’s dream quartet, c’est vivre une expérience musicale et sensorielle, c’est vibrer avec les cordes d’un violon sauvage et maîtrisé, entendre le souffle d’une voix volcanique et douce.
Monica Acevedo quitte son Espagne natale à l’âge de 19 ans, direction la France. Suite à de nombreuses formations musicales, elle trouve sa voie en tant que compositrice et chanteuse. Elle forme en 2008 Sara French Sextet, reconnu dans le milieu « Jazz Manouche ». Plusieurs disques et scènes plus tard, Monica’s Dream Quartet voit le jour.
Au côté de Diego Parada Suarez (guitare), passionné de Jazz, le groupe prend forme et ses racines dans ce style. Issu d’un parcours musical, il se produit en Angleterre, et saisit l’opportunité de partager la scène avec Andy Mackintosh, Cathy Segel, Ken Peplowski… Désormais installé en Seine-et-Marne, il se produit avec des artistes locaux et des musiciens internationaux.
Dominique Muzeau, bassiste et compositeur est un exemple d’éclectisme musical. Les frontières et les chapelles musicales n’ont pas de sens pour lui : il a accompagné Chelsea, chanteur pop afro-américain, a fait une tournée le batteur indien Ravy Magnifique, Chico Freeman, Mario Cannonge… aux quatre coins du monde. Son projet Manu Militari est une mise en musique de discours de grandes âmes: Gandhi, Mandela, Sankara, sœur Emmanuelle…
Son goût pour l’improvisation et la composition l’oriente naturellement vers le jazz et ses dérivé. Thibaud Pontet, diplômé du Centre de Musique Didier Lockwood, jongle entre le piano et la batterie et fait de cet instrument son outil principal. Il se produit notamment avec le groupe Hednoka (Pop-Rock en première partie de Fiction Plane, Winston Mcanuff (Electric Dread) et en première partie de Ron Carter avec le SLAM Quartet.
Pour vous donner l’eau à la bouche, visionnez « Monica’s Dream Quartet – Incertitude », extrait du dernier album « Arraigo », en cliquant la vidéo ci-dessous!
𝐁𝐞𝐥𝐚𝐠𝐨̂ (𝐁𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐥) / 𝟑 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭
BELAGÔ, musique brésilienne cosmopolite et joyeuse, puise dans ses multiples influences et nous livre une musique à la fois traditionnelle et contemporaine.
Christine Audat chanteuse franco-péruvienne que nous avons pu accueillir plusieurs fois au sein de la MJC, s’inspire de son répertoire sud-américain et insuffle à sa musique une brise d’air chaud. Elle s’est produite sur de nombreuses scènes en France, Philharmonie de Paris, Maison de l’Amérique Latine, UNESCO etc. et à l’étranger. Elle crée plusieurs groupes de musique créole afro-péruvienne, brésilienne et argentine en collaborant notamment avec le guitariste et chef d’orchestre argentin Nicolás Agulló et le percussionniste danseur péruvien Miguel Ballumbrosio.
Percussionniste, auteur et compositeur d’origine brésilienne, Wander Pio s’est formé en musicologie à l’Université de Rio de Janeiro. Il s’installe à Paris et co-fonde le groupe «Orquestra do Fuba», puis collabore sur scène ou en studio avec de grands artistes de différents horizons : Thurgot
Theodat (Haïti), Felipe El Hage (Liban), Emma Salokoski (FI)…
Maryll Abbas débute l’accordéon à l’âge de 7 ans. Bercée dans la musique, c’est de soi qu’elle se produit dans diverses formations de styles éclectiques. Depuis fin 2016 elle chemine auprès du percussionniste
guadeloupéen Roger Raspail, ainsi que de la chanteuse franco-capverdienne Mariana Ramos.
Felipe Veiga, percussionniste et batteur brésilien, a travaillé avec de grands noms de la musique comme Antônio Nóbrega, Paulinho da Viola, Sérgio
Brito… Au cours de son séjour aux Pays-Bas de 2014 à 2019, il a participé à de nombreux projets de musiques notamment la comédie musicale « Le Roi Lion ».
En attendant, visionnez « Belagô – Motor da Tua Coragem » en cliquant la vidéo ci-dessous!
𝐌𝐚𝐤𝐲 𝐑𝐚𝐬𝐭𝐚 (𝐌𝐚𝐝𝐚𝐠𝐚𝐬𝐜𝐚𝐫) / 𝟑 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭
Le groupe Maky place l’échange culturel au centre de sa musique et de ses performances. Une expérience enrichissante et chaleureuse, entre tsapiky (ou tsapika), salegy et malesa, Maky se nourrit de l’amour et des cadeaux qu’offrent ses nombreuses rencontres, résultant en une musique malgache aux accents de reggae et salsa.
Les textes du répertoire nous parlent de partage, d’amour, de fraternité entre les cultures et les peuples.
Le tsapiky correspond à un genre musical originaire de Madagascar et né plus précisément dans le région de Tuléar, au sud-ouest de l’île, mêlant rythmes rapides, énergique et saccadés. Le salegy est un rythme typique caractérisé par une signature rythmique 6/8.
Le groupe s’est formé en 1994 autour de Guillaume Randrianaina (Maky). Né à Tananarive, il se passionne pour la musique et maîtrise désormais plusieurs instruments. La musique étant un élément significatif de la culture malgache, elle reflète l’âme, la vie, le cœur, la culture et l’expression du peuple malgache. Le naturel fait qu’il s’imprègne des sonorités de son pays et enrichit ses compositions grâce aux nombreux voyages qu’il a pu faire, en Allemagne, en Afrique du Sud et aux Etats-Unis, à l’Ile Maurice, en Italie…
Chant, guitare, mandoline mais également, accordéon, cabosse et marovany, il partage depuis de nombreuses années ses musiques riches et vivantes au cours de festivals dont le fameux Donia de Nosy Be.
Maky Rasta est articulé autour de l’harmonie et l’entrant de musiques talentueux : Yannick Rakotozafy (choeur, bass), Damien Rinaldi (flûte traversière, choeur) et Mathias Bernheim (batterie), le groupe a développé un savoir-faire et une cohésion musical unique permettant d’aborder des styles très variés (Malgache, Reggae, Blues, Salsa, Maloya, Pop…).
Départ imminent pour un voyage, première escale à l’Ile Rouge avec Maky Rasta! Ecoutez « Maky Rasta – Mipolia Sia » en cliquant la vidéo ci-dessous!